SACRED SONGS OF PERSIA 16-juin

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Jardin Jnan Sbil//16h30

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Description

SAHAR MOHAMMADI ET HAÏG SARIKOUYOUMDJIAN, DUDUK – IRAN ET ARMÉNIE

 

Sahar mohammadi. Chant

Haïg Sarikouyoumdjian Duduk

Georgi Minasyan Duduk

Milad Mohammadi. Tar

Tigran Hovhannisyan Dhol

 

Au cœur de la nuit, ta douce complainte guérit bien des maux.

L’amour et le souffle bienfaisant du Messie, mais, si ton cœur est sans peine, qu’y a-t-il à soigner ?

Hafez a souffert de ce feu et n’a jamais goûté la douceur et l’amour. Puisse une douce brise lui apporter ce message précieux.

Hafez

 

La musique persane grâce à la souplesse de ses compositions, au choix des radifs, conjugués à la tradition de sa transmission -de maître à élève- demeure une musique au répertoire impressionnant et vivant. Au-delà d’une technique parfaitement maîtrisée, tout l’art du chant classique persan réside également dans l’apprentissage de cette poésie transmise “de poitrine à poitrine” et que seuls les plus grands interprètes parviennent à rendre universelle.

A l’origine de la plupart des traditions musicales de l’Asie, de l’Afghanistan au Caucase, la musique persane a voyagé dans l’espace-temps, celui des montagnes de l’Orient, de l’Inde, de la Route de la Soie et a connu tant les palais d’or que les déserts et immensités de la nature, célébrées dans les mélodies arméniennes par le duduk.

La voix de Sahar Mohammadi, l’une des plus belles voix du chant classique persan -que l’on a déjà pu entendre à Fès en 2016- et le jeu sensible et perspicace de Haig Sarikouyoumdjian, jeune virtuose du duduk, instrument à anche double, inscrit depuis 2005 sur la liste du Patrimoine Immatériel de l’Humanité – qui a, parallèlement, travaillé sous la direction de Jordi Savall dans l’ensemble Hespèrion XXI- sont les justes expressions d’un Orient infini comme les chemins de l’âme sur le relief de paysages escarpés, à la cime des montagnes ou au milieu des vastes plaines. Bien que se fondant sur des répertoires hétérogènes, les traditions musicales respectives de Sahar et Haig ont en commun d’être modales, laissant une large place à l’improvisation et à l’art de l’ornementation.

Les mélodies s’envolent, se transforment en de puissantes vocalises avant de se poser délicatement dans un murmure évanescent, prolongé par le souffle du duduk. L’osmose musicale dépouillée de ces deux artistes, génère, à la fois, une émotion terrestre et céleste, dénuée d’artifice mystique mais optant pour une douce célébration de la beauté de la vie dans laquelle s’allient, avec grâce, raffinement, élégance et simplicité.