Flavia SCHLEGEL

Sous-Directrice générale (ADG) pour les sciences exactes et naturelles à l’UNESCO

Première session

Communication : L’eau pour la paix

 

Flavia Schlegel est docteur-e en Médecine et possède également un master dans le développement des organisations. Elle prend ses fonctions d’Assistante du Directeur Général des Sciences Naturelles à l’UNESCO le 1er octobre 2014.

En septembre 1997, Flavia Schlegel rejoint l’Office Fédéral de la Santé Publique Suisse en qualité de directrice de la section de lutte contre le sida. Elle devient ensuite directrice de la Division pour la Politique de santé, la Recherche et l’Éducation.

De 2002 à 2004, elle officie au Secrétariat pour l’Education et la Recherche du Gouvernement suisse en tant que conseillère scientifique pour les Etats-Unis et le Canada avec l’Ambassade de la Suisse à Washington D.C. En octobre 2004, elle réintègre l’Office Fédéral de la Santé Publique Suisse, mais cette fois en qualité de Directrice adjointe. Responsable de la direction de la Santé publique et membre du Conseil d’administration jusqu’en septembre 2008. À cette date, elle est recrutée comme directrice de Swissnex en Chine et devient Vice Consule Générale basée à Shanghai.

Pendant ses quatre années de vie à Shanghai, elle pilote l’établissement de Swissnex en  Chine, un institut transdisciplinaire pour la Science, la Technologie, l’Innovation et la Culture.

 

COMMUNICATION : L’eau pour la paix

La construction d’une culture de la paix et du développement durable est au cœur même du mandat de l’UNESCO. La gestion des ressources en eau constitue une grande source de conflits que l’UNESCO tente de traduire en potentiel de coopération, de rapprochement et de dialogue. A travers la diplomatie de l’eau, les sciences et savoirs de l’eau et les dimensions culturelles et sociales de l’eau, l’UNESCO œuvre à construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes pour un futur où personne n’est laissé pour compte. Un tel travail est d’autant plus crucial et vital que dans les pays d’Afrique du Nord, la rareté de l’eau conjuguée aux effets du changement climatique risque  d’entraîner des tensions sociales importantes, faisant peser des conséquences les plus néfastes sur les plus vulnérables d’entre nous. C’est la raison pour laquelle l’approche de l’UNESCO dans ce domaine inclut de manière explicite la valorisation des savoirs traditionnels en gestion de ressources naturelles, et la mise en exergue de la diversité des pratiques agricoles et sociales des communautés.

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