Définition de l’art de Hadra Chefchaounya

A la ville de Chefchaouen a été créée en 2003 l’association féminine de Hadra Chefchaounya qui a attiré l’attention d’un grand public des enthousiastes, des intéressés et des praticiens du chant patrimoine soufi et spirituel, dont spécialement les intéressés du patrimoine culturel d’Al Andalous et l’art de louange, tant au niveau local qu’au niveau étranger.

Ladite association a fait revivre ce patrimoine après avoir été victime de nonchalance et de perte au temps où notre pays et tous les payés arabes connaissent la vague de la chanson de la jeunesse, connue sous le nom de la vague de vidéo–clip qui s’éteint très tôt après sa naissance, puisque ses artistes ne respectent pas les références de l’art du champ des origines.

Le champ du patrimoine, si on ne prête pas attention, va se perdre comme plusieurs choses dont nous avons omis les valeurs et l’importance ; ce sont des choses que nous n’avons pas documentées, car elles été basées foncièrement sur l’héritage et la transmission verbale et que cet art, Hadra, était entendu seulement par des classes très restreintes et dans des occasions spécifiques ne dépassant pas ce qui est connu sous le nom de la société du Harem qui avait choisi son style spécial pour exprimer ses fêtes en dehors du monde viril. Mais aujourd’hui les adeptes de cet art sont tenus d’être ouverts et de faire revivre des spectacles dans des lieux publics.