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Du Mugham d’Azerbaidjan au chant Kazakh des steppes

Du Mugham d’Azerbaidjan au chant Kazakh des steppes

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Mugham d’Azerbaidjan 

Sahib Pashazade, tar

Kamran Kerimov, nagara

 

Les premières notes du mugham, l’un des principaux genres musicaux folkloriques azerbaïdjanais, ont été jouées dans l’Antiquité. Son art musical remonte à la tradition de la récitation du Coran, voire plus tôt encore aux hymnes de l’Avesta.
Le mot « mugham » signifie « musique envoyée par Dieu ». Pour ses nombreux admirateurs, il ne s’agit pas seulement d’une belle mélodie lyrique, mais aussi d’un état d’esprit, d’une façon de fusionner avec le monde et d’une sorte de philosophie cosmique. Pour le peuple azerbaïdjanais, le mugham est à la fois une musique, une philosophie et une forme de méditation qui aide à révéler les fondements spirituels de l’être humain et a un effet thérapeutique sur l’âme et l’esprit.
Le mugham, en tant que genre musical, a pris forme en Azerbaïdjan à l’époque de la « Renaissance musulmane », attribuée aux XIIe et XIIIe siècles, lorsque de nombreux grands poètes ont créé leurs ghazals, et que la poésie des auteurs ultérieurs a constitué la base du mugham. À cette époque, diverses écoles de chant mugham ont vu le jour à Bakou, Chamakhi, Gandja, Nakhitchevan et Karabakh. C’est Choucha, « Conservatoire de l’Orient », qui a donné naissance aux chanteurs les plus remarquables au monde. En 2008, le mugham azerbaïdjanais a été inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

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Chants des bardes Kazak

Ulzahn Baybusinova, chant, dombra
Aigerim Shuster, Kobyz, Zhetygen

 

Au Kazakhstan, au cœur de l’Asie centrale, le chant « kazakmu » est la revendication profonde d’un monde nomade lointain aujourd‘hui. ;

« On compare le chant épique kazakh Jyraou à un pur-sang qui galope, transpire et fait l’admiration de tous », raconte Ulzhan Baibussynova.

Les anciennes femmes poétesses possédaient à la fois fierté guerrière et noblesse nomade, car de l’âpreté naît la plénitude, de la simplicité : la beauté.

La tradition musicale kazakhe est la représentation sublimée du mode de vie nomade et de ses espaces infinis. Elle s’incarne dans la dombra, luth à long manche et à deux cordes. La particularité de ce chant, accompagnée à la dombra, est sa tonalité gutturale qui crée le lien entre le « zhyrau » et les ancêtres (aruakh). Ulzhan Baïbusynova, originaire de la région de Kzyl-Orda au sud du Kazakhstan, est une des plus grandes zhyrau et une des premières femmes à pratiquer cet art réservé aux hommes.

Chez les Kazakhs, le kyl-kobyz (kyl signifiant litt. “crin de cheval” en référence aux cordes de l’instrument) est, dans le mythe de création, le premier instrument de musique kazakh. Lié à Korkyt Ata, l’ancêtre de tous les baksy (poètes chamanes).

Équivalent du tambour chamanique sibérien, il sert de réceptacle des esprits, de monture symbolique, de figuration de l’univers. Il permet au baksy d’ouvrir une porte vers le monde des ancêtres.

 

 

Date et heure

21-05-2025 19:00
 

Prix de l'événement

Catégorie - : 200 MAD
Pass Festival : 3500 MAD
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