
Renaissances, De la Nature au Sacré – Création
« Ouverture des portes à 18h00, début du spectacle à 19h00, fermeture des portes à 19h15. »
Dans le dédale des ruelles méandreuses de Fès, traversées par Pierre Loti en1889, resplendit soudainement la cour pavée de mosaïque de la Quaraouiyine – oasis spirituelle de la médina et plus ancienne université au monde depuis sa construction en 263 de L’Hégire.
Fès joue un rôle important dans la vivacité du sentiment religieux d’une grande partie de l’Afrique – une Afrique qui, elle-même, nous renvoie aux fondements d’une humanité qui savait composer avec les forces de la nature. Au sein de sa vision cosmogonique, l’environnement était conçu comme un espace sacré et surnaturel.
S’inscrivant dans la philosophie de la Grèce antique où la nature – qu’elle soit cosmos (ordre du monde) ou phusis (vie et mouvement) – fut bel et bien érigée en modèle de vie, la spiritualité africaine a continué de transcender sa force tranquille et universelle.
Cette même pensée pythagoricienne (580 av J.C) inspirera les savants arabes Al Kindî (IX° siècle) ou Al Fârâbî (Xe siècle). Il en est ainsi des caprices de l’homme et de ses perpétuelles renaissances. Quelques siècles plus tard, naîtra la Renaissance italienne, le réveil inspiré d’une Europe qui entremêlera foi chrétienne et renouveau de la philosophie antique.
Florence sera visionnaire comme le fut, quelques siècles auparavant, Fès. Fès et Florence, deux villes ancestrales – jumelées en 961 – qui marquèrent deux civilisations: l’une, le monde arabo-musulman, l’autre, l’Occident.
Ce spectacle sera une succession de fragments d’un parcours pictural inspiré de la beauté du monde et de l’esthétisme d’une Afrique colorée, baroque, voire burlesque qui renaît et domine aujourd’hui l’art contemporain mondial.
Les rituels soufis d’Afrique, du désert d’Arabie, de l’Océan indien – leur imitation du mouvement des vagues – les danses oiseaux ou les hommes échassiers hissés à la quête du ciel, célébreront l’homme dans ses multiples renaissances. Car comme dit le sage : « Le corps de l’homme est bien petit par rapport à l’âme qui l’habite ».
Par ordre d’apparition
Le Deba, rituel soufi des femmes de Mayotte – Iles Comores
Omar Areej Mawlidi – Chants soufis du Sultanat d’Oman
Habib Dembelé, comédien : narrateur – Mali
Le Zaouli de Manfla
Les Échassiers
Danse rituelle des léopards
par la Compagnie Méhansio – Côte d’Ivoire
Chants Kassaïdes mourides – Dahira Safinatoul Aaman – Sénégal
Le Sama de Meknès
Battista Acquaviva, chant sacré de la Renaissance
Les Tambours du Burundi
Alain Weber – Mise en scène et conception
Chorégraphie : Jean-Paul Méhansio
Création lumieres : Christophe Olivier, assisté de Gaël Boucault
Mapping : Spectaculaires / Allumeurs d’images
Ambiance sonore : Gilles Monfort
production :Equipe Fondation Esprit de la Fès – Leila Sajie
Régie artistique : Sandrine Lecoz
Son : Chris Eckers, Erik Loots, Vincent Debongnie

La 28ᵉ édition du Festival de la Musique Sacrée se se tiendra du vendredi 16 au samedi 24 mai 2025 à Fès, sous le thème « Renaissances ».
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