Création

Sebastiano_del_Piombo_Portrait_of_a_HumanistSpectacle d’ouverture 

«Fès, à la quête de l’Afrique»

«Le corps de l’homme et bien petit par rapport à l’esprit qui l’habite!»

Proverbe africain

 

Des pierres du désert aux pierres précieuses des palais d’antan cette grande fresque musicale évoquera l’âme d’une Afrique aux héritages multiples.

De la description de l’Afrique d’Hassan Wazzan (né vers 1490, décédé vers 1550 - dit Léon l’Africain ou Yuhanna Al-Assad en arabe) jusqu’à la présence de la confrérie Tijani, Fès et sa médina, seront le lien entre Andalousie et Afrique, rendant hommage à ces grands voyageurs nomades ou mystiques qui ont tissé des liens historiques entre le Maroc et l’Afrique.

 

Des rives du fleuve Niger, aux montagnes de l’Atlas et au vaste désert subsaharien et mauritanien, de l’ancien Empire Songhaï à celui Mandingue, de Tombouctou à Fès, point central de ce spectacle ,cette quête nous fera découvrir les plus grands artistes traditionnels du Maroc, du Mali, du Burkina Faso, de Mauritanie ou du Sénégal.

 

Les images qui se fondront dans la pierre et la muraille feront de la porte de Bab Makina la porte des anciens royaumes africains, offrant un voyage architectural de l’Afrique traditionnelle à la médina de Fès, cette dernière représentant symboliquement la transition entre l’univers andalou et africain.

 

Par le biais d’une scénographie unique, la porte de Bab Makina deviendra donc aussi bien la porte d’une medersa de Tombouctou, une forteresse Haussa, une zawiya tijaniya, la mosquée Karaouiyine, ou un camp bédouin…

 

Bab Makina sera aussi successivement, désert, fleuve, montagne, eau, sable..

Pour nous accompagner, des calligraphies arabes ou bambara seront projetées aussi sur les murs.

Hassan Wassan, évoquera les souvenirs de sa vie, ses périples africains en tant  qu’ambassadeur du Royaume de Fès, sa rencontre avec une Afrique aux paysages hallucinant alors qu’un conteur africain nous parlera de la sagesse et de la mémoire africaine .

 

Ainsi, cinq siècles après la «Description de l’Afrique», ce spectacle engendrera une succession de tableaux musicaux et chorégraphiques qui se concluront par un hommage à la grande confrérie Tijania dont le maître Sidi Ahmed Tidjani (1737– 1815) est enterré à Fès.

 

Avec la participation exceptionnelle de :

Saïd Taghmaoui, dans le rôle de Hassan al-Wazzan – Maroc

Rasmane Ouedraogo, dans le rôle du Sage – Burkina Faso

 

Par ordre d'apparition :

Ali Hadi, dans le rôle du Hassan al-Wazzan enfant – Maroc

Driss El Maloumi, oud, accompagné par Said El Maloumi, derbuka – Maroc

Grégoire Korniluk, violoncelle – France

Nouhaila Al Kalai et son ensemble – chant malhoun – Maroc

Coumbane Mint Ely Warakane, l'art des griottes – Mauritanie

Cherifa Kersit, chant tamazight du Moyen Atlas – Maroc

Les Masques de la Lune, rituel des griots bwaba – Burkina Faso

Ballaké Orkestra, ensemble de koras sous la direction de Ballaké Sissoko – avec Saran Kouyaté, Djetenin Diabaté, Djelimoussa Diabaté et Dieli Makan Diabaté, chant – Mali

Doudou N'Diaye Rose et les tambours sabar – Sénégal

Ker Simb, danse rituelle des lions – Sénégal

Tamango, danse urbaine – Etats-Unis / Guyane française

Jamaatoul Qourani Wazzikr, chant soufi tijaniyya – Sénégal

Mohammed Bajeddoub et Ensemble samâ', chant tijaniyya – Maroc

 

Mise en scène : Alain Weber

Création lumières : Christophe Olivier, assisté de Gaël Boucault

Création scénographique (mapping) : Spectaculaires – Allumeurs d'images

 

Coordination artistique : Anne Le Gouguec

Conseil artistique : Caroline Bourgine, Luciana Penna-Diaw et Anne-Laure Bourget

Régie générale : Edith Nicol

Régie artistique : Snafu Wowkonowicz

Son : Chris Ekers et Erik Loots

Direction technique : Hamid Anbassi

Régie technique : Rachid Belhasna et Adil El Acchab

 

Remerciements à Sidi Amine Debbi, Hafida Bensouillah.