Bariza Khiari
Née Debbah, le 3 septembre 1946 à Ksar Sbahi près de Constantine en Algérie, Bariza Khiyari est une personnalité politique française, sénatrice de Paris dans le groupe socialiste et précédemment vice-présidente du Sénat.
Après avoir obtenu DESS et un Master of Business Administration de gestion des entreprises auprès de l’Institut d’administration des entreprises de Paris (IAE Paris), de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1981, elle est admise en formation continue à l’ENA.
Au niveau professionnel, Bariza Khiari a été déléguée régionale au tourisme de l’ÃŽle-de-France (1999-2004), commissaire du gouvernement du groupement d’intérêt public Bourse solidarité vacances (2000-2003), membre du Comité national de réflexion et de propositions sur la laïcité à l’école (2002-2005), et déléguée départementale de l’Éducation nationale de Paris, pensionnée depuis le 1er octobre 2006.
Militante du MRAP, de la FCPE du lycée Janson-de-Sailly (dans lequel ses trois enfants ont effectué leur scolarité) et de la CFDT (dont elle a été secrétaire adjointe de la section du ministère du Tourisme), elle est engagée politiquement depuis la fin des années 1970. Farouche opposante des « statistiques ethniques », elle est l’une des fondatrices du Club XXIe siècle (aux côtés de Rachida Dati ou Rama Yade).
Bariza Khiari est membre du groupe sénatorial d’amitié France Maroc.
Au sein du Parti socialiste, elle est membre du Conseil national et du Bureau national. Elle est l’une des principales animatrices du mouvement « Rassembler à Gauche », qui fédère les fabiusiens.
Conseillère d’arrondissement de Paris (16e arrondissement), elle a été élue sénatrice de Paris le 26 septembre 2004. Franco-algérienne, elle était en 2004, avec Alima Boumediene-Thiery, la seule personne de culture musulmane de métropole élue au Sénat. En 2004, elle a été élue « sénatrice de l’année » par le jury du prix du trombinoscope.
Le 25 septembre 2011, le Sénat bascule à gauche pour la première fois dans l’histoire de la cinquième République. Bariza Khiari, réélue, devient vice-présidente du Sénat.
Elle est à l’origine d’une proposition de loi permettant aux étrangers certains emplois qui leur étaient auparavant fermés, elle fut adoptée à l’unanimité au Sénat le 11 février 20098.
En octobre 2013, elle inaugure le colloque au Sénat (Paris) sur l’islam des Lumières avec Reza, Tahar Ben Jelloun, Malek Chebel, Olivier Weber, Abdelkader Djemaï, Gilles Kepel et Barmak Akram. Le débat a été ensuite reproduit en novembre de la même année au Maroc lors d’une conférence sur la tolérance.
En 2013, elle a présidé des séances du Sénat lors des débats sur la loi Taubira10,11,12 relative à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, qu’elle soutient.