La rencontre d’un grand pianiste cubain avec la musique d’une jeune griotte africaine.
L’exportation au début forcée de la musique africaine par les voies de l’esclavage dans le monde, donnera naissance à une multitude de styles hybrides que soit en Amérique du nord (blues, jazz, gospel, soul, funk, rap ou rock) ou dans les Caraïbes (salsa, rumba meringue, calypso) etc... Aujourd’hui, les musiciens africains peuvent pleinement se réapproprier l’héritage d’une africanité universelle.
Ainsi cette rencontre s’inscrit pleinement dans cette idée d’exprimer un lien entre des styles reliés à l’Afrique.
Le doigté fulgurant et funky de Roberto Fonseca se montre redoutable pour transposer cette âme africaine. Ce pianiste de génie qui a joué longtemps avec le Buena Vista Club des années 2000, sait mieux que quiconque les liens qui existent entre la musique cubaine et la musique africaine, de la salsa à la rumba d’origine sacrée.
Frêle mais agile et vivante derrière sa guitare au picking inspiré de la harpe wassalou, «Fatou» Diawara fait partie d’une nouvelle génération d’artistes africains qui ont cette habilité à apporter leur touche personnelle à la tradition et à puiser dans une culture africaine qui se façonne à travers le monde d’une nouvelle manière.