chalaura-entrevista-diego-el-cigala-03 Diego El Cigala

Terrestre comme le veut la passion du flamenco, mais aérien dans son inspiration, Diego Al Cigala est devenu très vite un maître du «cante jondo», le chant profond de cette tradition dans laquelle excellent les gitans comme lui issu d’une famille liée à cette tradition.

C’est en 1997, que la carrière de Diego Al Cigala va s’amorcer pour obtenir finalement quatre ans après, le «Grammys Latin» du meilleur album de flamenco pour son album Corren Tiempos de Alegría.

C’est après que commencera son travail avec le grand pianiste cubain Bebo Valdés qui donnera naissance à l’album légendaire Lágrimas Negras (Black Tears). La carrière de Diego Al Cigala est ponctuée d’événements qui vont, au fil du temps, affirmer son rôle de porteur et de transmetteur du flamenco dans les musiques du monde.

Un flamenco qui selon le concept d’«ida y vuelta» (d’aller-retour) entre l’Amérique du Sud, les Caraïbes et l’Espagne restitue un courant historique tout comme la relation entre les musiques africaines et les musiques noires d’Amérique. Amérique où Diego Al Cigala est aussi apprécié autant qu’en Europe.

C’est en Argentine plus tard, en 2010, que Diego découvrira d’ailleurs le tango avec deux de ses maîtres, le bandonéoniste Néstor Marconi et le guitariste Juanjo Dominguez – cette dernière expérience musicale le rendra encore plus célèbre et affirmera sa capacité à faire jaillir cette flamme gitane qui l’habite dans d’autres formes musicales toutes reliées à une culture hispanique abreuvée aux sources historiques d’un voyage qui part de l’Inde, avec le monde gitan, pour aller aux cultures insulaires d’origine noire des Caraïbes.


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